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Le Doc du jour saison 7...
Doc photo, animations, potraits jazz, affiches, vidéos, témoignages, archives...

La Maison du Jazz vous réserve quelques surprises issues de nos collections pour pimenter votre quotidien. Pour nous suivre et participer en temps et en heure aux différents posts, retrouvez-nous sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/maisondujazzasbl

Retrouvez l'intégralité des posts des saisons 1 à 6 sur la seconde page de l'onglet Activités!

Vendredi 18 et son quiz:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?

Si vous avez fréquenté les JM, les stages d’été, le Gaume Jazz, vous n’aurez aucune peine à reconnaître ces deux individus..

 

 

 

La vidéo du jeudi 17 juin:

Globalement, je suis ouvert à la plupart des musiques même si je n’en connais et n’en comprends vraiment aucune autant que le jazz. Parmi les autres expressions musicales, j’avoue que la country ne fait pas partie de mes choix prioritaires. Mais si je dois écouter un chanteur de country, il est clair que ce sera Johnny Cash. Parmi les curiosités découvertes récemment dans le petit boulot délirant dans lequel je m’investis depuis quelques années (voir commentaire ci-dessous), il y a cet extrait du Johnny Cash Show, en 1970. Louis Armstrong (en fin de parcours) vient d’enregistrer un album de country (qui n’est certes pas mon préféré) et Cash l’invite à interpréter avec lui le Blue Yodel n° 9 écrit par Jimmie Rogers en 1930. Et bien mieux que sur le disque, ici, quelque chose passe.

 

Mercredi 16 juin et son programme de la Cave 22:

A l’occasion de l’installation des Chiroux sur le site de Bavière, la Maison du Jazz prépare pour l’automne un document video consacré au jazz en Outremeuse. Dans les années ’70 Jean-Marie Hacquier était l’homme du jazz à Liège : la Pierre Levée, le Jazzland, la Cave 22, autant de lieux mythiques où passèrent les plus grands. Je vous ai déjà proposé quelques affiches de concerts donnés dans ces clubs. Voici, en guise de mise en bouche, le programme de la saison 73-74 de la Cave 22 (située en Roture). Et en prime, une photo du maître des lieux extraite du programme du festival de Jazz de Coronmeuse en 1972, dont il était le programmateur.

 

15 Juin, un quiz!

Dis Papa, c’est qui sur la photo ?

Bon, cette fois encore, c’est genre facile. Mais l’intérêt de cette photo de J.R. Meyers (Megers?), tient dans la présence simultanée sur la scène du Middelheim de trois monuments de la guitare, qui n’ont pas du jouer souvent dans cette configuration. On aimerait avoir le son… Sans doute dans les archives de la VRT. Peut-être un jour disponibles en ligne comme celles de la radio norvégienne par exemple.

 Réponse: Toots Thielemans, Philip Catherine et John Scofield au Jazz Middleheim en 1995.

 

Le 14 juin et son quiz peinture:

Bon, puisque tout le monde a trouvé que la dernière photo était trop facile à identifier, corsons la chose. Qui est l’auteur de cette peinture ? Ah !

Réponse: Le saxophoniste baryton Gerry Mulligan

 

Le quiz du samedi 12 juin:

Dis Papa, c’est qui sur la photo ?
Comblain revival 1988. Depuis le milieu des années ‘80, ces trois-là écument les scènes belges et ils enregistreront ensemble une poignée de disques (dont le plus abouti est sans doute Soty, sorti sur B. Sharp en 1992). Trop facile. Donc, j'en ai ajouté une autre de la même époque dans les commentaires..
 
 Réponse: le trio de Jacques Pirotton, Benoît Vanderstraten et André Charlier

La vidéo du 11 juin 2021:

J’ai eu la chance de voir Dexter Gordon trois ou quatre fois en concert (au Lion sans Voile, au Chapati Two, à Gouvy…). Autant de moments suspendus. La musique bien sûr, ce son énorme et sensible à la fois, cette offrande totale du saxophone, et puis la présentation des morceaux, avec cette voix unique qui est déjà du jazz, et comment. Comme Lester, Dexter tenait à ce que son public sache de quoi parlaient les chansons qu’il lui offrait et souvent, avant de commencer, il récitait une partie des paroles. Et puis de la voix au ténor, le son se développait. Personne ne réalisait que chaque morceau durait plus de vingt minutes, comme pour cette version de More than you know, filmée au Northsea en 1979, avec ce superbe trio composé de Kirk Lightsey (pn) Rufus Reid (cb) et Eddie Gladden (dms). Dexter Gordon : profession Géant !

 

Jeudi 10 juin et son affiche du Hot Club de Belgique:

Samedi 27 février 1960. La veille de mes 6 ans. Neuf ans avant mon premier concert de jazz. Je savais qu’Ella était venue à plusieurs reprises à Bruxelles. Qu'à ses côtés, il y avait souvent le trio de Paul Smith. Et que Roy Eldridge faisait volontiers office de guest star. Mais ce qui me fait particulièrement regretter de n’avoir eu que six ans à l’époque, c’est la présence sur l’affiche de ce 498ème concert du Hot Club de Belgique aux Beaux-Arts, du trio de Jimmy Giuffre avec Jim Hall et du merveilleux quintet de Shelly Manne avec Richie Kamuca et Joe Gordon, quelques mois après les enregistrements au Blackhawk de San Francisco (5 CD’s qui constituent aujourd’hui encore une sacrée page de l’histoire du jazz). Putain de bonus !

 

Le quiz du mercredi 9:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Samedi 9 octobre 2004. On fête quelque chose. Un anniversaire. Avec un chiffre rond. Parmi les activités prévues pour l’occasion, ce concert qui fait se rejoindre deux univers radicalement différents. Et la sauce prend. Qui (facile) ? Où ? Pourquoi ?
 
 
Réponse: Philip Catherine et Aka Moon à l'occasion des 10 ans de la Maison du Jazz !
 

 

La vidéo du mardi 8 juin:

En temps ordinaire, l’idée de coloriser les photos ou les videos anciennes ne m’excite pas trop. Mais dans le cas de ce concert donné par le quintet de Miles en 1964, c’est une toute autre affaire. 1964, c’est le début de l’aventure, l’époque du Plugged Nickel, avec un Miles boosté par ses nouveaux partenaires, un Wayne Shorter raconteur d’histoires allumées, un Herbie Hancock brillant, un Ron Carter puissant et efficace et un Tony Williams lumineux malgré ses 19 ans. Au-delà de la colorisation, le travail de studio comprend aussi et surtout une restauration et une stabilisation de l’image. Bilan, un résultat bien supérieur au DVD semi-pirate initialement sorti. Extrait de ce concert, la composition écrite par Victor Feldman pour l’album Seven Steps to Heaven, Joshua.

Cliquez sur le lien suivant:  https://www.facebook.com/1466726679/videos/10225485794559552/

 

Lundi 7 et son affiche de concert à l'Emulation:

1958, Jazz Pour Tous fête sa 100ème émission. L’année suivante, l’émission culte de Nicolas Dor et J-M Peterken deviendra également une émission de télévision, aujourd’hui aussi importante pour le patrimoine jazz que Jazz gehört und gesehen de Joachim Ernst-Berendt, ou Jazz 625 de la BBC. C’est à l’Emulation (aujourd’hui le Théâtre de Liège) que se déroulent la plupart des grands concert de jazz organisés par le Hot Club de Belgique (en alternance avec les Beaux-arts de Bruxelles et le Kunstverbond d’Anvers). C’est donc logiquement à l’Innovation que le tandem liégeois va fêter dignement cette 100ème émission en réunissant le gratin du jazz belge – à l’exception des exilés majeurs que sont Bobby Jaspar, René Thomas ou Toots Thielemans. Une affiche à lire de la première à la dernière ligne !

 

Dimanche 6 juin 2021 et son quiz!

Dis Papa, c’est qui sur la photo ?
1980. Millénaire de la ville de Liège. Appel à projets et cie. Côté jazz, Jean-Marie Hacquier décide de rendre hommage aux deux grands jazzmen locaux disparus. Il réunit cinq saxophonistes, quatre d’entre eux incarnant une génération de jazzmen liégeois, le cinquième jouant le rôle de l’american friend. Une section rythmique imparable à l’époque et l’aventure commence. Avec à la clé un disque (jamais réédité en CD !!), un concert inaugural au Conservatoire de Liège, le 13 mars, des concerts un peu partout en Belgique et en France, des apparitions dans divers festivals (Gouvy, Middelheim, Bilzen) et de somptueux souvenirs pour ceux qui ont eu la chance d’apprécier ces grands improvisateurs et les arrangements conçus pour l’occasion par quelques spécialistes du genre. Cette photo (merci, Lander) a été prise au festival de Middelheim.
 
Réponse: Saxo 1000 avec Steve Houben, Jacques Pelzer, John Ruocco, Robert Jeanne, Henri Solbach et Michel Herr!

 

La vidéo du samedi 5 juin:

Tout au long des années ’50 et ’60, entre deux séances d’enregistrement, Louis Armstrong a passé sa vie sur les routes, à la tête de son all-stars, à recréer le groove de sa Nouvelle-Orléans natale. Systématiquement, il démarrait et terminait ses concerts par ce vieil air du sud, When it’s sleepy time down south. Puis les traditionnels orléanais et les succès récents se mélangeaient. Mais au milieu du concert, Armstrong ne manquait jamais de laisser à ses musiciens un morceau qui était leur featuring. Un morceau qu’ils choisissaient et dont ils étaient en général le seul soliste, le leader n’intervenant qu'à la fin du morceau. Lors du superbe concert donné à Berlin Est en 1965, l’excellent Billy Kyle, passeur méconnu qui, alors qu’il jouait avec le combo de John Kirby à la fin des années '30, exerça une influence majeure sur le jeune Bud Powell, Billy Kyle donc choisit d’improviser sur When I grew too old to dream.

 

L'Affiche de l'Auberge de l'ourthe:

1980. Nouvelle aventure pour le jazz en région liégeoise. Le décor : une auberge au bord de l’Ourthe. Les acteurs : Jacques Pelzer, Sadi, Al et Stella Levitt et bien d’autres. Tous les dimanches de juillet sont offerts en carte blanche à Lou McConnell, ceux du mois d’août à Milou Struvay. Le 19 décembre, benefit concert afin d’offrir une sépulture à Lou, mort dans la misère le 11 novembre. En 1981, encore quelques concerts de jazz – Guy Cabay entre autres – ou de rock, et puis clé sous le paillasson. Mais aucun de ceux qui l’ont vécue n’oublieront l’aventure de l’Auberge de l'Outre. Une aventure à laquelle participa évidemment Robert Jeanne, présent sur place dès le 16 février 1980.

 

Le quiz du 3 juin 2021:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Les fameuses choucroutes de la Maison du Jazz, instaurées par J-M Peterken, sorte de mega-jams qui, les premières années se passaient à la Maison de la Métallurgie. Un vrai poème. Deux jours à enlever les vitrines, à installer des tables qui pesaient trois tonnes, à « placer » le public puis le jour venu à organiser cette jam sans faire de jaloux. Avant, évidemment, de repasser deux jours à enlever ces tables de trois tonnes et à réinstaller les vitrines du musée ! A vous de jouer et d'identifier les musicos en train, si je ne me trompe, de jouer Manha de Carnaval ! Et entre parenthèses, c’est vrai qu’il y avait parfois sous la choucroute de petits airs de carnaval ! Et même une tombola, sans rire !
 

Réponse:

 

 

Mercredi 2 juin et sa vidéo:

Il sera le 25 septembre au Trocadero dans le cadre de ce Mithra Jazz à Liège reporté pour la 4ème fois. La bonne. Il nous fera sans doute pénétrer dans l’univers de son dernier album, Salute to the sun. « Il » c’est le trompettiste anglais Matthew Halsall, figure marquante du spiritual jazz et grand coloriste musical. On se souvient de son premier concert à Liège en 2015 (la dernière édition au Palais des Congrès) et on attend son retour avec impatience.

 

Le coup de gueule du mardi 1er juin:

Putains de pages qui se tournent ! Surtout quand elles se tournent en grinçant. Le glas sonnait hier soir pour Le Grand Jazz, la seule émission de la RTBF consacrée au patrimoine jazz, émission animée avec passion depuis des lustres par Philippe Baron, sans aide ni soutien réel des hautes instances de la « grande maison » – qui n’en a rien à cirer du jazz, ce n’est pas un scoop. Tous les mois depuis plus de dix ans, Philippe m’invitait, le deuxième lundi du mois, à évoquer les activités de la Maison du Jazz mais plus largement à partager notre passion : on faisait semblant de se chamailler à coup de gentilles provoc’ mais personne n’était dupe. Surtout pas nous. Et les coups de cœur volaient bas ! On avait appelé ça La Maison du Grand Jazz. Pour moi qui avait toujours rêvé de faire de la radio, c’était un bonheur mensuel absolu que ce petit voyage à Namur, dans l’antre de la Voix. La Maison du Jazz gardera précieusement toutes ces émissions dans ses archives. Pendant un temps, Philippe gardera encore quant à lui (pour combien de temps ?) l’émission Jazz, sur Musiq3, consacrée à l’actualité ; mais aucun remplacement prévu pour Le Grand Jazz. Triste… Le confinement semble s’éroder mais notre quotidien aura désormais comme une odeur de blues. J’entends d’ici Marc Moulin, Benoit Quersin, Nicolas Dor, Carlos de Radzitsky, Leo Souris, Albert Bettonville et les autres te remercier d’avoir développé aussi brillamment le travail auquel ils avaient consacré une partie de leur vie. Merci, Philippe Baron!

 

Le quiz du 31 mai:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Une des grandes photos de l’infatigable Jean-Pierre Leloir (1931-2010), un des photographes de jazz les plus fascinants, dont la moustache était chaque année à Comblain. L'homme captura aussi l’intimité de Brel, de Ferré, de Miles, de Billie Holiday, de Gainsbourg, de Coltrane, de Nougaro et du monde du spectacle en général. Cette photo faisait partie d’un album photo dont Juliette Thomas fit cadeau à la Maison du Jazz il y a de longues années déjà. Nous sommes au Blue Note, à Paris dans les années '60.
 

Réponse: De gauche à droite nous avions Martial Solal, Guy Pedersen, Daniel Humair et...René Thomas!

 

La vidéo du samedi 30 mai 2021:

En 1958, la Network Education Television propose une série remarquable d’émissions consacrées au jazz : le titre général en est The Subject is Jazz. A chaque fois un thème (une période de l’histoire du jazz par exemple), un orchestre souvent dirigé par le pianiste Billy Taylor, une présentation par Gilbert Seldes et des invités qui évoquent le thème avec un des musiciens. Pour cette émission consacrée au swing, l’invité est monsieur John Hammond, l’homme qui, en 38-39 fit entrer le jazz à Carnegie Hall (From Spiritual to Swing) et qui découvrit aussi bien Billie Holiday ou Count Basie que Bob Dylan ou Bruce Springsteen. Au menu, des classiques de la Swing Era : pour cette reprise de l’arrangement de Fletcher Henderson sur King Porter Stomp de Jelly Roll Morton, les solistes sont Paul Quinichette (ts) Tony Scott (cl) Buck Clayton (tp) Ben Webster (ts) et Benny Morton (tb). La rythmique se compose de Billy Taylor (pn) Mundell Lowe (gt) Eddie Safranski (cb) et Ed Thigpen (dms). Swing, brother, swing !

https://www.facebook.com/jeanpol.schroeder/videos/10225407345118365

 

Le Birdland...de Liège:

Début des années ’50. Après la grande aventure de la Laiterie d’Embourg (dont il faudra qu’on reparle un de ces quatre – si quelqu’un avait des documents relatifs à la Laiterie, il aurait droit à ma reconnaissance éternelle et éventuellement à un énorme baiser sur le nez), les premiers clubs de jazz apparaissent à Liège, le plus souvent conçus sur le modèle des caves parisiennes. Parfois, ce sont les musiciens eux-mêmes qui se retroussent les manches : ainsi, René Thomas, Jacques Pelzer, Robert Jeanne et quelques autres ouvrent, dans les locaux du Grand Veneur, rue Hamal, à côté du Vénitien où avaient joué les Bob Shots, un club baptisé Birdland (mais d’où peut bien venir ce nom ?). Les épouses perçoivent les entrées et ça jamme. L’histoire ne durera que peu de temps, mais à en croire le numéro de la carte de membre du pianiste Gilbert Maréchal, il y avait au moins 162 membres !

 

Le quiz photo du vendredi 28:

Dis, papa c’est qui sur la photo ?
D’accord, c’est pas très difficile, mais il y a quelque chose dans cette photo que j’aime bien (au-delà du talent du photographe, notre ami Jacques Joris). La complicité était au rendez-vous ce 15 mai 1994 au Jazz à Liège, et ça…s’entend. En même temps, ce bassiste était un maître absolu en terme de complicité autant qu’en terme de musicalité et d’imagination. Quant à la dame, elle reviendra à plusieurs reprises au festival.
 
 
Réponse: Dee Dee Bridgewater et Hein van de Geyn!
 

La vidéo du jeudi 27 mai 2021:

Il y a des standards qui se prêtent à toutes les réinterprétations – idem pour les thèmes de Monk. D’autres par contre semblent condamnés à rester figés dans leur contexte stylistique originel. Ainsi, à l’exception de celle (bien déjantée) de Parker et Dizz, combien, parmi les 1001 versions de Tiger Rag ont-elles pu quitter le continent du jazz trad (New-Orleans, Dixieland, Revival) ? Art Tatum, Barney Kessel, Walter Norris, Nicholas Payton, quelques big bands - quand on cherche on finit toujours par trouver. Lorsque c'est le cas, il arrive que la surprise (la bonne surprise) soit au rendez-vous. C’est le cas lorsque les Trois Cohens (avec en renfort Yonathan Avishai et Jeff Ballard entre autres) décident, à la Villette en 2018, de s’attaquer à ce saucisson rendu célèbre par l’ODJB en 1917.

 

Mercredi 26 et son annonce de concert:

J’ai souvent évoqué dans des articles, éditos, livres etc, les premiers concerts donnés par Louis Armstrong en Belgique, en 1934. Ainsi que les infâmes commentaires des Killer-Kritics de la presse de l’époque. Par contre, je n’avais pas beaucoup de documents de l’époque à propos des concerts belges de Satchmo en ce mois de novembre 1934. En voici un, extrait du magazine Music d’octobre-novembre 1934. Sont annoncés le concert réservé au Jazz Club de Belgique et au Sweet and Hot le mardi 13 aux Beaux-Arts ; le samedi 17 le concert public (même endroit), le dimanche 25, le grand Bal Louis Armstrong (tjours à Bruxelles) et le mardi 20 à la Salle de la Zoologie à Anvers. La date du concert liégeois n’était pas encore fixée comme vous pouvez le lire. En fait, ce concert (auquel assistait mon papa, qui ne l’a jamais oublié) s’est déroulé au Royal le mercredi 21 novembre, le lendemain du concert à Anvers. De ces soirées qui changent une vie. Même si, comme l’écrivait un pseudo-critique musical de la Gazette de Liège : « Non ce n’est pas de la musique, c’est du jazz ! »

 

 

Mardi 25 mai : Dis, papa, c’est qui sur la photo?

Ils faisaient partie de la famille de la Rose Noire. Verviétois d’origine, celui de gauche, de déprimes en excès, a privé bien trop tôt le jazz belge d’un talent hors norme. Originaire de Bruxelles, celui de droite, par contre – à qui, si je ne me trompe, je dois cette photo – est toujours là et bien là, enthousiaste et amoureux de cette musique qui nous fait vivre. On vous doit tant de choses, les gars..

Réponse: Milou Struvay et Vivi Mardens...

 

Lundi 24 mai et sa vidéo inédite de René Thomas:

Notre petit cerveau a souvent du mal à enregistrer vraiment la disparition de nos proches. En retrouvant le document qui suit, ma première réaction a été de téléphoner à Michel Leclercq pour lui demander s’il le connaissait. Avant de me souvenir qu’il faisait partie de ces nombreux amis disparus depuis deux ans.Jusqu’il n’y a pas si longtemps, il n’existait quasi aucun document video permettant de voir monsieur René Thomas, notre guitar-héros à nous. Puis petit à petit, des archives de la RTB et de la télévision française ont émergé des joyaux comme ces concerts où René joue en trio avec Eddy Louiss et à la batterie Kenny Clarke, Jean-Louis Viale ou Bernard Lubat ou comme ces rencontres magiques avec Stan Getz. Extraite d’une émission intitulée Carrefour de la guitare, voici une version de Ballad for Leo – René explique de manière un peu confuse que la compo s’appelait Ballad for Rio mais que tant qu’à faire, il décidait de la dédier à son ami liégeois Léo Flechet. Dedicated to Lambert Thomas

 

Les prémices du jazz en Belgique:

1900. Belle date pour le démarrage symbolique d’une histoire. Aux Etats-Unis, celle, évidemment approximative, d’une musique qui n’a pas encore de nom (celui-ci – jass, puis jazz – n’apparaîtra qu’une quinzaine d’années plus tard) et qui est née de la fusion entre les expressions vocales noires américaines (work songs, spirituals, blues) et le ragtime, fascinante mode syncopée dominant le champ musical à la fin du XIXème. Et à Liège, celle des premières traces du pre-jazz à travers deux événements : l’ouverture du Cirque des Variétés, rue Lonhienne, dirigé par Antonio Wallenda, et où se produiront de nombreux numéros de Minstrels et de black face artists américains en tournée; et le concert tonitruant de John Philip Sousa à l’Acclimatation, avec au répertoire des ragtimes alternant avec l'ouverture de Tannhauser et des marches de Sousa et faisant entendre des sonorités, des rythmes et un volume sonore inouis dans le vieux monde. Rien ne sera plus comme avant : à l’issue de la première boucherie mondiale, les premiers jazzbands noirs débarqueront chez nous, et nous voilà… On ne saura jamais par contre si Marcel a retrouvé Anna... 

 

Le quiz photo du samedi 22 mai 2021:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Vous avez peut-être déjà eu l’occasion de lire la dernière bio d’un jazzman belge parue à ce jour. Sinon, n’attendez pas. Une bio qui n’en est pas vraiment une, quoique. Un puzzle plutôt. Avec plein de choses à l’intérieur. Et pas que du jazz d’ailleurs. Sur cette photo, le héros de l’aventure en question avait peut-être quelques années de moins, ainsi que ses deux coéquipiers. En alternance avec le trio de Léo Flechet, il est arrivé que ces trois là fassent office de trio maison à la grande époque de Comblain.
 
 
Réponse: Jean-Marie Troisfontaine, Tony Liégeois et José Bedeur...
 

La vidéo du vendredi 21 mai :

Dans la version en ligne du Cours d’Histoire et de Compréhension du jazz qui a démarré en septembre dernier et qui se terminera en …juin 2022 (pour rappel, vous pouvez vous y inscrire et reprendre dès le début à n'importe quel moment : infos sur le site de la Maison du Jazz), j’ai ajouté quelques chapitres consacrés au jazz européen, que j’avais quelque peu négligé dans les versions précédentes. Il y aura prochainement deux épisodes consacrés au jazz européen dans les années ’60 (hors free et jazz-rock, ça ce sera pour plus tard). Nous survolerons ainsi le jazz français, anglais, belge, allemand, espagnol, suédois, danois, polonais etc, dans les grands lignes évidemment. Parmi les grands jazzmen anglais, l’excellent saxophoniste et chef d’orchestre Tubby Hayes (qui jouera et enregistrera aux Etats-Unis avec Clark Terry entre autres). Une des émissions Jazz 625 de la BBC (1965) était consacrée à son big band : et un titre mettait en valeur le band within the band de cet orchestre et tout particulièrement Tubby Hayes et le trompettiste écossais Jimmy Deuchar (qui avait pas mal joué avec Sadi à Paris dans la décennie précédente). Ils jouent une composition intitulée Suddenly last Sunday. Si vous ne connaissez pas ces musiciens, une bonne surprise vous attend !

 

 

Jeudi 20 mai : Dis, papa, c’est qui sur la photo?

Rencontre intergénérationnelle. Le 17 septembre 2008, à l’occasion d’un des concerts de midi organisés par la Maison du Jazz au Petit Théâtre, un vétéran du jazz belge (né en 1923) souhaite remonter sur scène après une longue absence. Trois jeunes musiciens, qui n’avaient sans doute jamais entendu prononcer le nom de cet ancien partenaire de Fud Candrix, de Bobby Jaspar ou de Sadi, sont à ses côtés. Superbe moment d’émotion et de musique.

Réponse: De g à d, Constant Letellier, Quentin Liègeois, Sam Gerstmans et Laurent Delchambre...

 

L'affiche du mercredi 19 mai

Jean Linsman !l Quelqu’un aurait-il des nouvelles récentes de ce trompettiste de haut vol ? Il y a des années qu’ils étaient sortis des radars, Robert Grahame et lui. Robert nous a malheureusement quittés un peu avant le confinement. Quant à Jean, il avait, après une très longue période de silence, recontacté Robert Jeanne mais ce coup de fil n’a pas eu de suite… Le sextet évoqué sur cette affiche était un des meilleurs bands de cette époque – Jean était en plus d’un excellent trompettiste un arrangeur subtil et efficace. Ce serait vraiment super d’avoir de ses nouvelles – s’il est toujours parmi nous. Par ailleurs, je pense avoir quelque part une K7 avec un concert de ce sextet. Si je la retrouve, je la partagerai volontiers…

  

L'affiche du mardi 18 mai : 

Il y a quelques temps, je vous avais proposé l’affiche de Gouvy 1979 (Dizzy, Pharoah Sanders, Dexter, Old and New Dreams etc). Voici celle, tout aussi délirante, de l’année suivante : Art Blakey Big Band avec les Marsalis, Bill Evans, Archie Shepp, Don Pullen - George Adams, l’Art Ensemble etc. De ce week-end d’août 1980, il me reste assez de souvenirs (musicaux et extra-musicaux !) pour remplir quelques centaines de pages… Jetez un oeil sur ce programme et imaginez...

 

Lundi 17 mai : Dis, Papa, c’est qui sur la photo?

Deux musiciens belges, un américain. Les années ’70, la décennie électrique (mais pas que). Et je ne serais pas étonné d'apprendre que le personnage qu'on voit de dos à l'avant-plan est aussi un musicien. J'ai même une vague petite idée, mais...  

 Réponse: De gauche à droite, Jean-Louis Baudoin, Bruno Castellucci et Douglas Lucas!